Scène actuelle

Animal Collective et Raphael Saadiq : avant-garde et classicisme

Animal Collective et Raphael Saadiq n’ont absolument rien en commun. Et c’est une excellente raison pour les associer. Car leurs démarches sont essentielles et complémentaires.


  Auteur: Emmanuel     Date: 11/02/2009

 

ANIMAL COLLECTIVE
Merriweather Post Pavilion


Le meilleur album de l’année ?

Animal Collective est un groupe d’avant garde. Leur musique est inclassable : entre rock, psychédélisme, folk et electro. Ce groupe a déjà presque dix ans. Et on raconte que ce nouvel album est leur meilleur. Et même, mieux que ça : avant même sa sortie, il était annoncé comme le meilleur album de 2009. Si on laissera de côté cette histoire pour l’instant, force est de constater que cet album place tout de même la barre très haut. De façon générale, leur travail ne se laisse pas facilement apprivoiser. Car les New-yorkais fuient l’évidence et la facilité. Ils nous offrent des albums sans concessions. Ce qui signifie qu’il faudra un peu souffrir avant de vraiment pouvoir y goûter. Plusieurs écoutes seront nécessaires. Mais quelle richesse ! Leur subtil agencement de sons offre de nouvelles découvertes à chaque écoute. C’est une musique mélodique, entêtante, embrouillée et vibrante.


Le clip de My Girls



myspace.



RAPHAEL SAADIQ
The Way I See It

Un album soul comme avant

Raphael Saadiq est un des représentant du mouvement New Soul. Il est connu pour ses nombreuses collaborations (notamment au sein de Lucy Pearl) et ses albums solo. Dans ce nouvel album (sorti en 2008), notre américain abandonne la New Soul pour replonger aux sources de la Soul des années 60 et 70. Et c’est une franche réussite. L’album est diablement sexy. Il possède un sens aiguë du groove, une production soignée et un son chaud. Ce disque sonne comme un classique. A ranger à côté de Marvin, Stevie et autres Sam Cooke.


Le clip de 100 Yard Dash



myspace.
 

“Il faut danser la vie” Nietzsche

"Au plus élevé trône du monde nous ne sommes encore assis que sur notre cul" Montaigne